Me voilà de retour au pays depuis mercredi 4 mars tôt dans la nuit, après avoir passé 6 semaines de séjour en France.
Inondations et glissements de terrains à Tananarive
Aux informations télévisées de France sur les chaînes nationales les sempiternels infos à répétitions sur les sports d'hiver, la neige qui tombe en abondance, les vacanciers dans des embouteillages, et tout ce qui s'en suit.
J'ai appris en arrivant à Tananarive que des grosses catastrophes naturelles se sont rajoutées à celles que j'ai connues avant mon départ le 19 janvier. J'ai vu de mes yeux sur le chemin de retour vers Fianarantsoa des maison sous l'eau, des rizières inondées, des tentes de la Croix rouge ou d'autres organismes et de nombreuses tentes de fortunes installées le long de la digue principale et des autres petites digues qui menacent d'exploser à tout moment. De nombreuses familles n'ont plus que cela pour s'abriter.
Les ainés comparent cette situation à celle de 1959. Les causes principales ne sont pas tant l'abondance des pluies même s'il y a longtemps qu'on n'a pas vu cela. Désormais à Tananarive il est difficile d'évacuer les eaux de pluies. La population a considérablement augmentée en nombre. Avant les digues se rompaient, maintenant elles sont consolidées mais ce sont les ordures qui bouchent les égouts, ou encore les constructions illicites qui se font sur les canaux d'évacuation. Et à coté, les remblayages se font impunément sans tenir compte du réseau d'assainissement. (source journal Lakroa)
L'infrastructure est un réel problème sur cette grande île. Des routes ou pistes détruites, les évacuations d'eau hors d'usage et j'en passe...
J'ai appris en arrivant à Tananarive que des grosses catastrophes naturelles se sont rajoutées à celles que j'ai connues avant mon départ le 19 janvier. J'ai vu de mes yeux sur le chemin de retour vers Fianarantsoa des maison sous l'eau, des rizières inondées, des tentes de la Croix rouge ou d'autres organismes et de nombreuses tentes de fortunes installées le long de la digue principale et des autres petites digues qui menacent d'exploser à tout moment. De nombreuses familles n'ont plus que cela pour s'abriter.
Les ainés comparent cette situation à celle de 1959. Les causes principales ne sont pas tant l'abondance des pluies même s'il y a longtemps qu'on n'a pas vu cela. Désormais à Tananarive il est difficile d'évacuer les eaux de pluies. La population a considérablement augmentée en nombre. Avant les digues se rompaient, maintenant elles sont consolidées mais ce sont les ordures qui bouchent les égouts, ou encore les constructions illicites qui se font sur les canaux d'évacuation. Et à coté, les remblayages se font impunément sans tenir compte du réseau d'assainissement. (source journal Lakroa)
L'infrastructure est un réel problème sur cette grande île. Des routes ou pistes détruites, les évacuations d'eau hors d'usage et j'en passe...
Antananarivo se réveille lentement après quelques jours de cauchemars liés aux inondations qui ont détruit des dizaines de maison, coupés des routes ainsi que de nombreuses pertes humaines sans oublier les milliers de sinistrés.
Bilan des inondations d’Antananarivo
Le bilan actuel de BNGRC après ces inondations de Tananarivo sont
• 14 morts
• 42 272 sinistrés
• 21 790 déplacés
• 155 maisons détruites
• 487 maisons inondés
• 4 135 hectares de rizières qui ont été détruites.
A Tuléar où réside l'autre communauté n'a pas été épargné début février. Les enfants viennent à l'école en pirogue, les sœurs vivent sur une île entourés d'eau de pluie mélangées avec détritus et eaux usées et insalubre.
Certainement ailleurs dans le pays des zones sont sinistrées de la même manière.
Un nouveau cyclone baptisé "Haliba" arrive par le Mozambique et passera de plein fouet sur presque toute l'île entre le 9 et 11 mars. Tananarive ne sera pas épargnée encore une fois.
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