Pauvreté croissante

Détérioration des conditions de vie depuis 2009

 

Les conditions de vie des Malgaches n'ont cessé de se détériorer depuis le coup d'état d'Andry Rajoelina en 2009 qui a mis à la tête malgache une équipe de dirigeant plus empressée de s'enrichir que de servir l'économie et le développement de la Grande Île. Il a été aussitôt sanctionné par la communauté internationale, qui a suspendu une grande partie de ses aides financières.

 

Selon la banque mondiale, 92% de la population vivrait aujourd'hui avec moins de 1,48 € par jour, contre 68% en 2005. Des millions de personnes sont plongées dans la plus grande précarité. Le salaire d'un journalier équivaut à 1,6 € par jour soit 5000 Ariarys  (monnaie malgache). cette monnaie  ne cesse de dévaluer de jour en jour, 3201 Ar = 1 € aujourd'hui

 

Dans notre ville et tous ses quartiers des personnes vivent dans la rue en permanence, ramassent tout ce qu’elles peuvent sur les tas d’ordure. D’autres habitent, si on peut parler d’habitat, dans des recoins de fortune, tel  celui-ci sous ce bâtiment protégé par quelques bâches.

 

Difficile de montrer la pauvreté car il est aussi question de dignité. Les enfants sont les premières victimes en particulier les tous petits qui quémandent dans la rue, jouent dans des endroits insalubres. Des jeunes filles se prostituent malgré elles, très souvent elles sont embarquées dans ce commerce du corps par des proxénètes et parce que leurs familles  sont pauvres. Nombreux sont les ONG, Congrégation religieuses, Eglises chrétiennes à développer des organismes et structures pour soutenir ces enfants de la rue sans pouvoir prendre tout le monde en charge des orphelins, des enfants vivant dans des squats sans eaux, électricité ni assainissements.

 

 

 

Ci dessous un documentaire produit en août 2013 par la banque mondiale. Elle dit quelque-chose de la dégradation du pays. Beaucoup comptent sur le nouveau gouvernement qui n'est pas encore constitué. L'Eglise semble optimiste par rapport au nouveau président élu. Hery Rajaonarimampianina

 

Le coût de la crise



L'éducation primaire en temps de crise