Rudesse du travail

Je suis stupéfaite des durs labeurs des hommes, des femmes et enfants. Beaucoup travaillent à la journée comme journaliers et dans ce cas ils ne sont pas déclarés. Dans le travail du bâtiment, construction, jardinage, gardiennage, agriculture. Chacun vit un peu au jour le jour selon le travail qui se présente.





 

Au marché nombreux sont les enfants qui proposent d'être porteurs, certains n'ont pas plus de 10 ans. Les sœurs acceptent leur service car il faut dire que 2 paniers pleins de légumes c'est très lourd pour des "vazahas" étrangers en Malgache. Nous ne savons pas porter sur notre tête. Et puis il y a encore des marches à monter pour arriver jusqu'à la maison après avoir marché plus de 20 mn depuis la place du marché.
 

Ces enfants reçoivent une petite monnaie, c'est leur gagne pain. Nous ne sommes pas toutes capables de porter des lourdes charges.

Le salaire normal d'un journalier est  5000 Ariarys soit près de 1,7 € par jour.

D'autres personnes qui travaillent très dur ce sont ceux qui poussent les "varambas" dans les pentes très lourdement chargés parfois.

 

 

 

A coté de notre maison un peu plus haut sur le chemin qui monte jusqu'à la vierge inaugurée en 1958, elle domine toute la ville. de nombreuses maisons sont construite sur ce coteau. Il n'y pas d'autres moyens que tout acheminer à pied et dos d'hommes.

 

 Ce tas de moellons (granit taillés sous forme de gros pavés) une vingtaine d'homme les acheminaient sur leurs épaules ou sur le tête et certains pieds nus. Il y a quelques temps c'étaient le sable et les briques.